Dix faits insolites sur Andrew Johnson

Dix faits insolites sur Andrew Johnson


1. Andrew Johnson : le tailleur autodidacte qui devint président

Andrew Johnson est né le 29 décembre 1808 à Raleigh, en Caroline du Nord. Il a été le dix-septième président des États-Unis, de 1865 à 1869. Tailleur autodidacte, Johnson est devenu un politicien accompli, passant d'un poste local à un poste d'État avant d'être élu à la Chambre des représentants des États-Unis en 1843. Il a ensuite été gouverneur du Tennessee et sénateur américain avant de devenir vice-président d'Abraham Lincoln en 1865. Johnson fut le premier président à être mis en accusation, mais fut acquitté par le Sénat. Il est décédé le 31 juillet 1875 à Carter County, Tennessee.

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2. Andrew Johnson devient président après l'assassinat de Lincoln.

Lorsqu'Abraham Lincoln est tragiquement assassiné en 1865, son vice-président, Andrew Johnson, prête immédiatement serment en tant que 17e président des États-Unis. Johnson avait été choisi comme colistier de Lincoln lors de l'élection de 1864, et son accession à la présidence fut la première fois dans l'histoire américaine qu'un vice-président succédait à un président décédé.

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3. La mise en accusation d'Andrew Johnson : Plans ratés pour protéger les esclaves libérés

Les projets d'Andrew Johnson visant à protéger les droits des anciens esclaves se heurtent à une forte opposition du Congrès dominé par les républicains, ce qui conduit à sa mise en accusation. Ses plans ne parviennent pas à assurer une sécurité adéquate aux esclaves nouvellement libérés, et le désaccord qui en résulte entre Johnson et le Congrès aboutit finalement à sa mise en accusation.

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4. Andrew Johnson : Le premier président à être mis en accusation

Andrew Johnson a été le premier président de l'histoire américaine à être mis en accusation. Cela s'est produit en 1868, pendant son mandat en tant que 17e président des États-Unis. Johnson a été mis en accusation par la Chambre des représentants sur la base de 11 articles de mise en accusation, notamment la violation de la loi sur l'occupation des postes et la tentative de déshonorer et de ridiculiser le Congrès. Il a toutefois été acquitté par le Sénat et a pu terminer son mandat.

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5. Andrew Johnson : le succès du gouverneur militaire du Tennessee

En 1862, le président Abraham Lincoln choisit Andrew Johnson comme gouverneur militaire du Tennessee après la reconquête de l'État par les forces de l'Union. Johnson, ancien sénateur du Tennessee, fut le seul sénateur sudiste à rester fidèle à l'Union pendant la guerre civile. En tant que gouverneur militaire, Johnson était chargé de rétablir le gouvernement civil dans l'État et de superviser la transition du Tennessee vers l'Union. Ses efforts furent couronnés de succès et le Tennessee fut réadmis dans l'Union en juillet 1866.

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6. La restauration rapide de l'Union par Andrew Johnson

Andrew Johnson, le 17e président des États-Unis, a mis en œuvre sa propre forme de reconstruction présidentielle au lendemain de la guerre civile. Il s'agissait d'une série de déclarations ordonnant aux anciens États confédérés d'organiser des conventions et des élections afin de rétablir leurs gouvernements civils. Le plan de Johnson était conçu pour restaurer l'Union aussi rapidement que possible, tout en permettant aux anciens États confédérés de réintégrer l'Union avec un minimum de perturbations.

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7. Le veto d'Andrew Johnson sur la citoyenneté des Noirs est annulé.

Andrew Johnson était un farouche opposant au quatorzième amendement, qui accordait aux Afro-Américains de sexe masculin le droit à la citoyenneté. Il estimait que cet amendement était inconstitutionnel et qu'il conduirait à la dissolution de l'Union. Il oppose son veto au projet de loi, mais le Congrès parvient à passer outre son veto et à adopter l'amendement. Il s'agit d'une victoire majeure pour le mouvement des droits civiques, car c'est la première fois que les Afro-Américains se voient accorder des droits de citoyenneté à part entière. La résistance de Johnson à l'amendement a constitué un revers majeur pour le mouvement des droits civiques et a ouvert la voie à d'autres luttes dans les années à venir.

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8. Andrew Johnson : Le président qui a failli s'en tirer.

Andrew Johnson, le 17e président des États-Unis, a échappé de justesse à la condamnation du Sénat et à la destitution après sa mise en accusation en 1868. Bien que la Chambre des représentants ait voté sa mise en accusation pour onze chefs d'accusation de violation de la loi sur l'occupation des postes, le Sénat n'a finalement pas réussi à atteindre la majorité des deux tiers nécessaire pour le condamner, ce qui lui a permis de rester en fonction jusqu'à la fin de son mandat.

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9. Andrew Johnson retourne au Tennessee après avoir été mis en accusation.

Après avoir été mis en accusation en 1868, Andrew Johnson retourne dans son État natal, le Tennessee, en quête d'une justification politique. Ses efforts sont récompensés en 1875 lorsqu'il est élu au Sénat pour la deuxième fois, rétablissant ainsi sa réputation et prouvant sa résilience face à l'adversité. Il s'agit d'un exploit remarquable, compte tenu des événements tumultueux de sa présidence et du fait qu'il a été le premier président à être mis en accusation dans l'histoire des États-Unis.

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10. Andrew Johnson : Un président controversé

Andrew Johnson est largement considéré comme l'un des pires présidents de l'histoire américaine en raison de son opposition farouche à l'octroi aux Afro-Américains des droits qui leur avaient été promis par le gouvernement fédéral. Tout au long de sa présidence, Johnson a constamment refusé de soutenir la législation sur les droits civils, a opposé son veto à la loi sur les droits civils de 1866 et a même tenté d'opposer son veto au 14e amendement, qui accordait la citoyenneté aux Afro-Américains. Son refus de reconnaître les droits des Afro-Américains lui a valu une place dans l'histoire comme l'un des présidents les plus controversés des États-Unis.

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En bref Andrew Johnson
A été le 17e président des États-Unis (1865 à 1869).

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